METIERS DU WEB

  Savoir synthétiser, rédiger, trouver un slogan, organiser une page, organiser une navigation, illustrer un contenu, donner du sens et de l'épaisseur à un message, rédiger un article... autant de compétences dont le Web a besoin et qui sont tout à fait à la portée des étudiants de prépa littéraires.
  Les écoles du Web émergent lentement en France, elles sont déjà nettement plus développées en Allemagne ou en Hollande, par exemple, pour ne prendre que des exemples proches, mais où il est aussi possible d'aller se former si l'on est bon en langues...




Le premier classement des écoles du Web

Par David Rahmil • Johan Weisz • Publié le  • Mis à jour le 


Dans une économie en berne, le «digital» recrute largement. Crédits photo: www.imagesource.com/www.imagesource.com

  • Figaro Premium - 1 mois d'essai offert
  •  
  • 24
  •      
  •  
  •  
PALMARES - Le secteur du numérique connait une forte croissance. Des webmasters concepteurs, aux développeurs, la demande est exponentielle. Dans ce paysage mouvant, le Figaro Etudiant a réalisé le premier classement des écoles qui forment aux métiers du Net.
Dans une économie en berne, le «digital», ou le numérique en bon français recrute largement. Ce secteur qui regroupe la conception, la réalisation de sites web mais aussi la mise en place de stratégies de communication sur le web devrait poursuivre sa croissance en 2013. Et devrait créer 450.000 emplois ces prochaines années selon Mac Kinsey d’ici 2015.
Pour aider les étudiants à s’orienter, et les managers à évaluer les candidats, Le Figaro Etudiant ,en partenariat avec le site StreetPress (dédié aux jeunes), a réalisé le premier Palmarès 2013 des écoles des métiers du Net. Si les premières places du classement sont occupées par les écoles qui ont le plus de «bouteille» la surprise vient des formations IUT qui proposent des cursus courts et généralistes. Enfin, la floppée de nouvelles formations qui ont ouvert leurs portes depuis 2011 semblent prometteuses mais doivent encore faire leurs preuves.
La première place revient à l’Hétic, une école francilienne créée en 2002 au sein du groupe Studialis. Avec seulement dix ans d’ancienneté, l’Hétic fait déjà partie des doyens de notre palmarès. Et se voit plébiscitée par les recruteurs, qui apprécient son niveau d’étude à Bac + 5. Sa pédagogie qui favorise la professionnalisation des étudiants, avec par exemple la présence d’une junior entreprise. L’Institut Internet et Multimédia Léonard de Vinci et la formation multimédia des Gobelins, bien côtés auprès des recruteurs ,se classent respectivement deuxième et troisième.

Plusieurs IUT très bien positionnés

Avec leur formation généraliste en deux ans (DUT Services et réseaux de communication) et leurs licences pro variées, qui font la part belle à l’alternance et aux stages, les IUT ont de quoi séduire étudiants et parents, ravis de voir leur progéniture choisir une formation peu onéreuse. Les récruteurs apprécient également ces cursus, à l’instar de Maxime Quintard, directeur technique de la web agency parisienne Upian: «On recrute beaucoup de personnes qui ont fait un DUT SRC. Ce sont des profils intéressants qui ont une plus grande culture web, et sont plus ouverts que des profils purement techniques. De plus, ils effectuent beaucoup de stages et de projets semi-professionnels.»
Plusieurs IUT se retrouvent dans le top 10 du classement: l’IUT Michel Montaigne de Bordeaux arrive en quatrième position, suivi par l’IUT de Belfort-Montbéliard et celui de Marne-la-Vallée. L’IUT de Vélizy (78) est dixième, fort de moyens pédagogiques de qualité. Mais d’autres IUT se retrouvent dans notre palmarès en milieu ou en fin de tableau. Mieux vaut donc être sélectif et attentif lorsque vous devrez choisir votre formation post-bac. Et bien souvent, cette formation en deux ans devra être complétée par des études plus longues.

Les nouvelles écoles doivent faire leurs preuves

Près d’un tiers des écoles de notre Palmarès se sont créées en 2011 ou 2012. A l’initiative de professionnels du secteur - c’est le cas de l’EEMI qui compte parmi ses fondateurs les grands entrepreneurs du web français, ou lancées par des groupes d’enseignement supérieur privé (Ionis, Studialis…). Ces écoles proposent surtout des formations en trois ans (Bachelor) axées sur le développement, le design et le e-marketing/communication. Leur pédagogie basée sur la réalisation de projets et l’enseignement dispensé par des professionnels du milieu ont le potentiel pour séduire les DRH. Chez Dailymotion, Emeline Bourgoin, confirme: «On a hâte de voir sortir les premières promos pour voir ce que ça va nous donner». En effet, ces écoles ne forment pas seulement de bons techniciens mais aussi des designers et des spécialistes de la communication et du marketing, qui savent travailler les uns avec les autres. «Les nouvelles écoles du digital ont été créées par les acteurs du métier», poursuit Emeline Bourgoin. «Elles sont là pour amener la culture du numérique dans le travail des étudiants et leur apprendre les nouvelles techniques de travail qui ont cours dans les départements digitaux.»
Trop récentes pour être encore reconnues par les recruteurs, ces écoles sont positionnées en milieu et fin de classement. Seules la Web School Factory (8e place) et Sup’de Web et Cifacom (10e ex aequo) posent un pied dans le top 10. Juste derrière, Digital Campus et Sup’Internet (Groupe Ionis) s’affichent à la 14e et 15e places tandis que l’EEMI, co-fondée par les créateurs de Free, Meetic et Vente-Privée, arrive à la 18e place.
Gageons que ce n’est qu’un commencement pour ces formations certes prometteuses mais qui n’ont encore ni le réseau d’anciens élèves ,ni la reconnaissance du marché pour s’imposer plus haut dans notre palmarès 2013. Mais les choses pourraient évoluer très vite… tant le secteur du web est en constante mutation. Rendez-vous en 2014.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Exemple d'une copie d'élève ayant atteint 19/20 à la synthèse ESCP-EAP

"La Nuit" de Michel-Ange, évoquée dans "l'Idéal" de Baudelaire

"Le Porc", Claudel