Crise de foi (sic)

Tenez, la preuve que nous pouvons composer autrement qu'en 3 parties et 3 sous-parties!

A mon ami et collègue philosophe, Gilles Behnam, animateur du site "magphilo" (sous l'égide du CNDP), qui me demandait un article sur le thème de la crise, j'ai répondu par cette variation. Ne soyez pas étonnés de son côté un peu fantaisiste, cette "chose" a le parfum du mois de juin, après une année de correction de dissertations, soit environ 1500 copies à faire rentrer dans des cadres familiers à coups de stylo rouge. Alors, forcément, il arrive un moment de doute où la religion de la méthode dissertative peut connaître ses limites...

"Ouverture
La crise opéra


AVANT : … avant ELLE, on ne s’en souvient plus nettement du temps d’avant. Difficile de croire qu’ELLE n’était pas déjà là. Toujours déjà là. Nul moment n’est plus alors sauf, si l’on vient à l’idée qu’ELLE va surgir et tout anéantir. Vivre sur un volcan. Être un Napolitain, toujours menacé. La conscience du temps devient attente de crise.
À moins qu’avant, nous n’ayons pas su. À moins que nous n’ayons pas voulu savoir. Semblant… nous avons fait semblant de jouer à l’éternité de l’opulence ou du sentiment..."

pour lire la suite :
http://www.cndp.fr/magphilo/philo24/ouverture.htm

PS : J'attire votre attention sur l'onglet, en bas, à gauche du site "Magphilo", pour ses excellents dossiers thématiques bien utiles en Terminale et en prépa.

PPS : photo : Henrike Jacob, dans le rôle de "Lulu", d'Alban Berg (une oeuvre au coeur de toutes les crises occidentales du XXème siècle), photographe :

Hörnschemeyer, site : www.henrikejacob.com